Du puits lachaud

Du puits lachaud English Springer Spaniel

English Springer Spaniel

LE SEL DE LA VIE

LE SEL DE LA VIE



(Photo Cooky et les bébés,Thalys et Priane du Puits Lachaud)

"Le sel de la vie n'est pas ce que l'on trouve tout fait, mais ce que l'on crée"(Edouart Brown)

 ELEVER: C'est un effort. Aucune machine, ni recette miracle, ne peut le faire à votre place. Des éleveurs chevronnés et des livres peuvent nous aider, nous guides et nous instruire, mais il faudra toujours parcourir un long chemin si nous voulons arriver au bout. ELEVER: C est un enrichissement. Non pas de l'avoir, mais de l être. Un véritable amateur n'a pas l'esprit mercantile. Dès lors que nous pratiquons notre hobby avec constance et passion, c’est notre personne qui prend de la valeur et non notre compte en banque. ELEVER: C est une aventure. Impossible de prévoir les plaisirs, les émotions, les étonnements et même parfois les répulsions .Il faut parfois prendre certains risques et ne pas lâcher à la première difficulté. ELEVER:C'est une initiation. Le débutant s'engage sur une route tracée par d'autres. Il rejoint l'association, celle d'autres personnes qui, comme lui, partagent la même passion. Toute culture nous fait pénétrer dans un savoir constitué. C'est en quelque sorte s'approprier une parcelle d'un patrimoine immense. ELEVER: C’est un plaisir. Le bonheur d'élever est associé à la réussite. Nous tâtonnons pendant des années et puis, un jours c'est le bonheur!Certes, l'apprentissage de l'élevage comporte des étapes fastidieuses, répétitives et parfois décevantes, mais quel bonheur à chaque progrès! ELEVER: Est un bonheur de tous les instants qui illumine la vie, qui chasse la routine et l'ennui. ELEVER:Est une science et un art. Une science par la multiplicité,la diversité et la complexité des connaissances qu'elle requiert; un art par le cou d oeil,le flair,l'esprit d'observation et de synthèse, la promptitude du jugement. ELEVER: Est un art difficile qui s'apprend à travers les réussites et les déboires, l'observation minutieuse des réactions des animaux. Savoir élever est un art que seules les personnes possédant cette vocation, peuvent acquérir. Et comme le disait si bien louis JOUVET dans "docteur KNOCK":"Il faut mettre un peu d'art dans sa vie, et un peu de vie dans son art". L' ELEVAGE  EST DONC BIEN UN ART DE VIVRE!

A LIRE ABSOLUMENT

A LIRE ABSOLUMENT

 

Texte écrit par : M. Marco VALCARENGHI : « D’ après les représentations de début du siècle et depuis « VELOX POWDER », il est évident que le type du springer de ces temps là était pratiquement le même que celui que nous retrouvons aujourd’hui dans les courants de sang de travail anglais ou bien dans les sujets qui sont le dérivé de ces courants de sang. En effet le « type » de ces chiens avait une latitude et une variabilité (maintenues jusqu’ à présent) qui, en relation aux inclinations et aux préférences zootechniques de nos jours, sont un petit peu trop larges ;mais il est indiscutable que jusqu’ en 1930 environ : - les springers étaient élevés seulement dans le but de les faire chasser - le « type » était unique étant donné qu’il n’y avait pas un springer de travail et un springer d’exposition. - Dans les mêmes courants de sang, il y avait naissance de sujets qui en fonction de leurs caractéristiques individuelles, pouvaient aspirer dans les cas les meilleurs, au titre de champion de travail et de beauté. - Taille et construction n’étaient pas imposées conventionnellement, mais étaient le résultat indirect d’une sélection qui avait comme but le rendement au point de vue travail de cette souche de spaniels. Plus ou moins à cette période historique, le développement des expositions canines et leur intérêt croissant induirent des éleveurs à améliorer le type des chiens pour l’exposition dans le but unique de bien figurer dans ces compétitions. Ce procédé sans but ni justification techniques qui, aujourd’hui encore, est suivi, fût la ruine de la race qui, unique au départ, se dédoubla. Les éleveurs de chiens de travail continuèrent, imperturbables, à élever leurs chiens pour la chasse sans avoir devant les yeux des idées bien claires sur le type à atteindre, mais en pensant que la structure morphologique de la race était la résultante du travail que le chien devait faire. Aujourd’hui, tout en réduisant les excès, on fait la même chose. Les éleveurs de chiens d’exposition défendirent, tout au début, leurs idées avec la motivation que l’amélioration prétendue au type avait été suggérée par une raison de fonctionnalité et puis, au fur et mesure que ce procédé d’embellissement se développait, étant donné que leur thèse manquait de toute vérification pratique, ils jetèrent le masque et en toute sérénité se consacrèrent à l’élevage uniquement dans le but de gagner en expositions. Le résultat est un chien plus grand, plus compact, beaucoup plus lourd, de quelque façon ressemblant à un cocker ; bref, un chien séduisant mais qui n’a presque plus rien à voir avec le springer originel. J’ai toujours été convaincu que ce dualisme du type était, du point de vue technique, une grave erreur et j’ai cherché à y remédier en faisant tous les efforts possibles. Le succès était discontinu. Cependant, après de nombreuses années d’expérience, j’ai compris qu’accoupler des lignées de sang pur de chiens de travail avec celles de chiens d’exposition dans le but d’améliorer l’aspect morphologique des produits des premiers, ne conduisait qu’à des résultats qui n’étaient pas satisfaisants dans l’immédiat car désormais il ne s’agissait plus d’accoupler différentes lignées de sang mais des « races » tout à fait différentes et le produit ainsi obtenu ne pouvait être qu’un « métis », d’autant plus que les caractéristiques morphologiques des chiens d’exposition s’avéraient sur le terrain, non pas fonctionnelles mais plutôt contraires au rendement à la chasse et au style du springer. Depuis vingt ans, je corresponds sur ces thèmes là avec des amis éleveurs français. Le produit qu’on obtient avec ces accouplements est un produit « moyen », mal approprié à satisfaire les aspirations des éleveurs pour l’exposition. C’est, naturellement, un bon chien de chasse, un bon spaniel, mais de nos jours cela ne suffit plus, car aujourd’hui on élève pour gagner et il est évident que les lignées de sang « spécialisées » offrent une plus grande possibilité de succès. L’autre point négatif est constitué par le fait que les expositions par leur popularité et leur accessibilité ont imposé dans l’esprit du public le type « exposition » comme le type « originel » de la race. Il faut trouver la force de le nier, car ce n’est pas vrai. Pour comprendre si mon opinion est bien ou mal fondée, il est nécessaire d’oublier, du moins temporairement, quelques notions et axiomes sur lesquels s’est appuyée la cynotechnie officielle. Le springer est un chien de chasse avec des caractéristiques précises pour le caractère, le but étant son utilisation. C’est un chien vibrant, incomparable pour braver eau, bois et ronces avec une action capable d’exprimer « avidité » et « mordant », une action utile et efficiente donc qui sache en même temps nous transmettre de grandes émotions. L’action du springer est pétillante et près de terre, son galop nerveux, court et bondissant, jamais étendu (comme le pointer) ou érigé. Le springer possède donc son propre style qui est un style bien précis et qui, si ce que j’ai dit est vrai, n’est que la manifestation dans l’action de chasse du rapport existant entre la structure de l’animal et son caractère. Par conséquent, il me parait évident que la structure fonctionnelle du springer soit celle qui permette la manifestation de son propre style, la structure donc des chiens de travail. Si on apporte une altération dans un des deux facteurs qui font le rapport structure-caractère, rapport qui permet un mouvement de style, en y insérant par exemple la structure d’un chien d’exposition, le style disparaît. La déduction logique est que la structure fonctionnelle et caractéristique de la race soit la première et non pas la seconde, d’autant plus que ces considérations sont communes à toutes ces races de chasse anglaise qui sont en train de subir un procédé d’embellissement selon les règles des expositions. Toutes ces races là présentent des caractéristiques communes : manque de style dans l’action de chasse, grandeur excessive par rapport à l’utilisation, manque de « vivacité ». Un chien très vif de corps et d’esprit ne peut pas être un chien lourd. La loi naturelle veut qu’il y ait un rapport bien étroit entre taille et caractère mais cette loi dans l’élevage du chien reste parfois dans un équilibre précaire. La loi qui règle le rapport taille-action reste toujours celle du rendement maximal avec un effort maximum. Dans le springer donc, tout ce qui parait beau et séduisant à nos yeux mais qui est inutile pour la chasse en vérité n’est pas beau Je juge opportun donc de confirmer l’affirmation que le springer est un chien essentiel, né, élevé et construit pour la chasse. A mon avis, la validité fonctionnelle doit être privilégiée par rapport à une beauté purement esthétique et parfois inutile. Le moyen d’action n’est donc pas de mettre ensemble les deux courants de sang (exposition et travail) afin d’obtenir un produit « moyen » qui aurait besoin de trop d’années de travail pour s’affirmer, mais celui d’agir de façon prédominante sur les lignées de sang de travail en les améliorant, dans les limites du possible, du point de vue morphologique sans toutefois rien perdre de leurs qualités. Se limiter, donc, dans les prétentions esthétiques, à l’élimination des chiens trop bas sur pattes (qui ont l’apparence de chiens excessivement longs), des tailles trop réduites, du rachitisme aux jambes antérieures, défauts sérieux et malheureusement naturels dans les courants de sang de travail. Mais le springer, lui, reste un CHIEN DE SPORT. »